
Le parcours inspirant d'Hugo Chelloug : un jeune montagnard passionné !
Je m'appelle Hugo Chelloug, j’ai 22 ans et je vie au pied du massif de Belledonne, en Savoie. Je suis chargé de communication chez Montania Sport et j’aime partager mes aventures en montagne sur mon compte Instagram personnel. Malgré la pluralité des disciplines que je pratique (trail, ski-alpinisme, cyclisme), je me considère avant tout comme un montagnard.

Comment t'es venue cette passion pour la montagne ?
Je suis baigné dans ce monde depuis tout petit. Mes parents m'emmenaient marcher en montagne aussi tôt que je me souvienne. J'ai même beaucoup de souvenirs en vidéo grâce à mon père, qui immortalisait certaines de nos sorties grâce à son vieux caméscope.
Le temps passant, je me suis un peu éloigné du monde de la montagne avec l'école et ma pratique du cyclisme (je rêvais de devenir professionnel et de courir le Tour de France comme Thomas Voeckler, Pierre Rolland et Romain Bardet). Cette passion du cyclisme et cette quête de la performance m'ont habité jusqu'en 2020, année où à la place de faire les séances que mon entraîneur me donnait, j'allais juste rouler en montagne pendant des heures, essayant d'accumuler le maximum de dénivelé le plus vite possible.
J'ai compris que ce qui me plaisait avant tout dans le cyclisme, c'étaient les heures que je pouvais passer en montagne. J'ai alors décidé de me tourner vers le trail, avec toujours beaucoup de courses pour assouvir mon désir et besoin de performance.
À côté de ça, je me suis mis à pratiquer le ski-alpinisme (version un peu plus sportive et alpine du ski de randonnée). J'ai appris à skier en pente raide, à "lire" la montagne en hiver, à connaître peu à peu le massif de Belledonne par cœur... J’ai eu la chance de pouvoir compter sur l’expérience d’un ami cher qui m’a pris sous son aile il y a quelques années. C’est l’hiver où mon attache à la montagne est la plus forte, je crois. Ma vie tourne autour.
Quels sont les plus grands défis auxquels tu as fais face dans ta pratique ?
On va dire que je suis toujours confronté à la question du temps ! Conjuguer les nombreuses heures passées en montagne avec le travail et la vie privée, c'est parfois un sacré calcul !
J'ai la chance de travailler chez Montania Sport en tant que Chargé de Communication, ce qui me permet d'avoir une certaine flexibilité sur mes horaires de travail !
J’essaye de tout optimiser ! La semaine, je vais m'entraîner entre 5h30 et 8h-9h, je déjeune ensuite dans la voiture, en route pour le travail. Le midi ou le soir, j'ai la possibilité de faire un second entraînement. Ensuite dodo, et rebelote ! Bien sûr, entendre le réveil si tôt ne me réjouit pas toujours, mais je sais pourquoi je me lève 😁
Je crois que le réel équilibre réside avant tout dans une grande écoute de soi et je n’hésite pas à faire une journée de repos quand j’en ressens le besoin (minimum une par semaine).

Quelle est ta source première de motivation ?
Plein de choses me viennent tête ! Je pense que je veux laisser une trace de mon passage sur Terre, en accomplissant de belles choses en montagne. Je veux aussi rendre mes parents fiers de leur fils (même s'ils le sont déjà).
Mais je crois que ma motivation la plus puissante, ce sont mes rêves. Tous les matins, je me lève avec la conviction que je suis en train de faire un pas de plus vers ces derniers, et ça me porte en haut des montagnes. Je suis quelqu’un qui vit énormément grâce à l’espoir, et j’ai appris à tourner ce sentiment correctement afin qu’il ne me fasse pas souffrir en cas d’échec. On m’a appris qu’il n’y a que le travail qui paie, que la vie ne fais pas de cadeau et qu’il n’y a rien de facile. Alors si l’on veut quelque chose, il faut y croire du plus profond de soi-même et se battre pour l’obtenir. À la fin, on est toujours gagnant, parce qu’on apprend.
Parle-nous de ton meilleur souvenir.

Idem, plein de choses me viennent en tête. Il y en trop ! J’ai envie de retenir tous les moments de partage que j’ai pu avoir avec des personnes qui me sont chères, en montagne. Je trouve que ça donne une autre dimension au souvenir, et ce peu importe le sommet ! Pas besoin de grimper l’Everest pour avoir de beaux souvenirs et quelques frissons !
À côté de ça, je pense à tous ces moments où je me suis retrouvé seul en montagne, après une traversée ou un sommet, pendant un lever ou un coucher de soleil... Ces instants-là sont magiques parce que tu te sens puissant et privilégié. Et que ça t’appartient, pour toujours.
Quel est ton rapport avec la nutrition sportive ?
Je suis allergique au gluten et aux fruits à la coque. J'ai toujours eu du mal avec l'alimentation en plein effort. Souvent, je me contentais de pâtes de fruits, donc l'effet est limité.
C'est super important de bien s'alimenter avant, pendant et après l'effort. J'aime pouvoir enchaîner les belles journées sans me demander si j'ai assez d'énergie pour le faire !
Comment les produits Meltonic t'accompagnent-ils dans tes aventures ?
Je suis quelqu'un de très gourmand et le goût des gels Meltonic m'a tout de suite plu ! Les gels et les barres ne me pèsent pas sur le ventre pendant l’effort et c’est génial de pouvoir combiner goût, énergie et confort digestif sur un même produit. J’ai toujours 3-4 gels dans la poche droite de ma veste lorsque je pars pour de grosses journées en montagne. À vélo, j'utilise beaucoup les fioles rechargeables (vraiment cool pour la planète et très pratique !) pour varier les goûts des gels et ne pas m'embêter à partir avec beaucoup d'emballages. Je consomme aussi pas mal les barres d'énergie quand j'ai besoin de mâcher.
Quels sont tes produits préférés de la marque ?
J'en parlais au-dessus, mais je suis un gros consommateur de gels ! J'adore le gel ultra endurance au miel et au curcuma, et le gel salé. Et lorsque j'ai du temps à la maison, j'aime me préparer des gâteaux au chocolat.
Qu'est-ce qui t'inspire au quotidien pour continuer à repousser tes limites ?
Plus jeune, j'étais beaucoup inspiré par les athlètes que je voyais à la télé (Tour de France) ou dans les livres (Kilian Jornet a occupé mes cours de philosophie en 1er et Terminale.)
Aujourd'hui, je m'inspire plus de personnes avec qui j'ai la chance de partager une sortie en montagne, une sortie en trail ou même une simple pizza ! Je pense qu'on a tous des choses à offrir par notre vision de la vie. J'ai aussi pris conscience que j'inspirais des gens avec mes contenus sur les réseaux sociaux, et je prends plaisir à donner de la motivation à mon public. J'échange beaucoup avec ma communauté, ce qui me permet aussi de garder les pieds sur Terre par rapport aux choses que je peux partager.
Et bien sûr, il y a toutes les personnes qui me tirent vers le haut, que ce soit dans la vie de tous les jours ou sur de simples sorties à pied ou en ski. Parfois, je sors en montagne avec des gars plus forts que moi. Je souffre parfois derrière eux, mais ils nourrissent inconsciemment ma volonté de les talonner un jour et je repousse mes limites physiques pour les suivre.

Quels sont tes objectifs pour 2025 ?
Pour 2025, plein de belles choses sont au programme ! Sans en dire trop, j'aimerais pouvoir tenter la traversée complète du massif de Belledonne en ski, mais je ne me lancerais que lorsque j’aurai acquis une connaissance extrême du massif. Je projette aussi de jolies traces à vélo (7 Majeurs, Traversée des Alpes...). À pied, j'aimerais pouvoir valider quelque 4 000 m supplémentaires dans les Alpes.
Du côté compétitif, j'ambitionne quelques jolies courses, mais je ne me fixe aucun dossard pour l'instant. 2025 sera différentes, sur le fond et la forme 😁